Voyage en absurdie

Pour Arnaud Montebourg : les politiques de réduction des déficits publics sont « une absurdité financière ». Vraiment ?

Absurdie

 

Pour l’ancien ministre de l’Economie « Les politiques de réduction des déficits aboutissent précisément à la non-réduction des déficits et sont donc une absurdité financière car, en plombant la croissance, elles empêchent par la chute de l’activité la réalisation de leurs propres objectifs », déclarait-il à Bercy, à l’aube de son départ. Mais voilà ce qui est absurde :

Confondre relance et croissance

Augmenter la demande ne garantit pas l’emploi. Les politiques de relances ont toutes le même défaut, celui de creuser le déficit public. On connait la suite : les impôts augmentent, d’abord sur les entreprises, pour compenser les nouvelles dépenses sensées relancer la consommation. Puis les activités freinent, alourdies par la pression fiscale. Le chômage s’enlise et la boucle est à nouveau bouclée. C’est le même schéma à chaque période de crise.

L’idée de garantir le plein emploi par le simple biais de la relance est une absurdité. En voulant intervenir sur le marché, l’Etat augmente l’inflation en contrôlant à la fois les prix et les salaires, tout  en créant de la monnaie que nous ne possédons pas. Avec une telle politique, le déficit est un moindre mal, il est anodin, voir méritoire, aussi longtemps que dure le chômage. Pour les Keynésiens de la trempe de Montebourg, l’inflation permet de redistribuer les revenus. Mais l’inflation créer le chômage, et le chômage diminue les revenus.  

Les investissements subventionnés et les taux d’intérêts bas pratiqués actuellement ne sont pas une solution. Pour trouver l’équilibre et empêcher la déflation, il faut empêcher la baisse de la demande des consommateurs par le travail. Et cela ne passera que par un libre marché des prix et des salaires. Un degré d’emploi élevé et stable vaut mieux qu’un « plein emploi » mensonger et illusoire. Mieux vaut favoriser la création de nouveaux emplois que de préserver les mort-nés, maintenus sous perfusion au sacrifice d’une bonne partie de la jeunesse qui peine à entrer sur le marché du travail.

 

 

Laisser un commentaire